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Promis Gisèle, je ne la mettrai pas dans un centre.
J'ai remarqué qu'elle avait un gros problème : elle se lève la nuit pour manger et ne s'en rappelle pas. Je l'ai remarqué car j'ai acheté des cônes et le matin la boîte était à moitié vide. La journée elle fait des efforts, mais pas la nuit. Maintenant j'ai décidé de fermer à clef la cuisine. C'est embêtant pour ceux qui ont soif la nuit.
Cela fait des années que ma fille connaît ce problème et nous avons essayé beaucoup de choses. L'idée de la cuisine fermée à clé est bonne.
Je suis à votre écoute pour vous soutenir. A bientôt. Une maman aussi désespérée que vous !
Votre fille est bien boulimique-hyperphagique, un des troubles des conduites alimentaires, qui se caractérise par un rapport pathologique à la nourriture se manifestant par des ingestions excessives d'aliments, de façon répétitive et durable. Il semble qu'elle utilise
la nourriture afin de trouver un moyen de compensation pour des émotions et des sentiments qui semblent indomptables ou insurmontables.
Ce qui est sûr, c'est qu'elle a besoin d'un soutien psychologique et d'une thérapie. A 16 ans, une automédication, même avec des \"granulés\" ou autres ne servira à rien, le problème est profond, il faut trouver l'origine du malaise. Vous pouvez bien sûr fermer la cuisine la nuit et laisser une bouteille d'eau et des verres dans la salle de bains... Il faudrait aussi sensibiliser son grand frère.
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Avez-vous déjà essayé l'acuponcture ? Elle peut faire des merveilles. Une cousine l'a essayé. Le médecin lui a posé une agrafe au niveau de l'oreille (car elle c'était les bonbons) avec un régime à suivre. Et ça a marché, plus d'envie de grignoter. Mais il faut se renseigner pour ne pas tomber sur un charlatan.
L'acuponcture, je n'y crois pas trop. De plus, à la vue d'une aiguille c'est la panique pour ma fille. Pour ce qui est d'un suivi médical, comme j'en ai déjà parlé, elle se renferme encore plus sur elle, elle a peur d'aller au plus profond des choses, la crainte de blesser quelqu'un, même si ce quelqu'un ne saurait pas qu'il a été nommé. Ma fille est une très grande anxieuse et est très fragile. Elle tient de moi. J'ai du mal à me remettre d'une dépression et je n'arrive pas à l'aider. De ce fait, moi aussi je deviens obèse, j'ai pris 15 kilos en 6 mois. Les psy lui font peur. Merci de m'écouter.
Je comprends très bien ton désarroi, ma fille a aussi beaucoup de mal à s'en sortir. Je ne sais plus comment l'aider car tout ce que l'on te suggère nous l'avons essayé sans succès. J'ai pensé une chose : puisque toi aussi tu as des problèmes de poids, pourquoi ne pas entamer un régime toutes les 2 en même temps ? Cela vous engage à vous soutenir l'une envers l'autre et à ne pas craquer ! Bon courage et tiens-moi au courant.
Gisèle, je suis tout à fait d'accord avec toi. Toutes ces choses dites sont très intéressantes mais le problème est toujours le même, cela ne marche pas pareil pour tout le monde. Nous avons essayé de faire un régime ensemble, mais elle arrête en court de route et moi j'abandonne car je ne veux pas réussir et la laisser comme cela, d'où ma grande souffrance Je pourrais montrer l'exemple, mais je n'y arrive pas. De plus, j'ai une sœur qui est animatrice chez Weight Watchers, elle nous aide beaucoup. Il faut que je m'y mette sérieusement.
Je sais que le parcours est très très dur car j'y suis depuis des années et il m'arrive très souvent de craquer, j'ai essayé beaucoup de solutions et certaines pourraient peut-être fonctionner pour ta fille. Si tu veux on reste en contact et ne perd pas espoir, pense un peu à toi aussi car il faut que tu prennes soin de toi pour pouvoir aider ta fille, elle a besoin de quelqu'un de fort et en bonne santé. A bientôt.
Bonjour, j'ai longtemps pensé être boulimique mais sans me faire vomir jusqu'au jour où j'ai lu un livre dans lequel j'ai découvert que je souffrais plutôt de pulsion alimentaire porter uniquement sur le sucré. Pour m'en débarrasser je préférais partir faire du vélo, faire les magasins sans forcément acheter. L'inscrire dans un club de sport avec des sciences à la carte. Moi, je cachais la nourriture dans les vêtements si j'y suis arrivée elle pourra aussi y arriver, mais tâchez de vous souvenir qu'il faut que le déclic vienne d'elle et non de vous.
Peut-être, trouve-t-elle, comme moi à l'époque, un refuge voire une satisfaction que seule l'alimentation peut combler, bon courage. Bises
Après avoir lu les différents commentaires, vous dites que vous êtes dépressive. Vivez-vous seule avec vos deux enfants ? Pour ma part, je pense qu'il serait souhaitable de vous faire aider, vous d'abord, par un psy pour vous sortir de l'état de dépression dans lequel vous êtes. Car le comportement boulimique de votre fille correspond à votre mal-être. Il est difficile pour un enfant de voir un de ses parents dans un état de dépression, il se sent impuissant face à la situation et réagit de manière très différente au problème (l'enfant fuit le problème dans un comportement atypique). Tapez à plusieurs portes s'il le faut, mais faites-vous aider pour le bien-être de vous trois.
Bonjour Florence, cela doit être très difficile pour vous de voir souffrir votre fille. J'ai moi-même traversé de longues années de boulimie et je suis désormais remise après des années de désespoir. Le sport a été mon salut : l'aviron. Votre fille est grande et pourrait être une vraie valeur ajoutée dans une équipe de sport (sport = endorphines = bonheur). La clé est de trouver la bonne équipe, le bon sport et de ne jamais baisser les bras. Aviron, basket, etc., sont autant de sports ou une fille de grande taille serait très précieuse. 90 kg - il est encore temps de changer la donne et d'éviter la boulimie ! Rassurez-la et donnez-lui assez de liberté pour qu'elle fasse ses erreurs elle-même. Elle trouvera la motivation à sa manière. Les boulimiques sont souvent de grands angoissés. Il faut qu'elle prenne confiance en elle.
Bon courage et restez zen autant que possible !