Message d'espoir
Cela fait plus de deux ans que je me dis qu'il faut absolument que je poste un message sur les forums consacrés aux problèmes de fertilité liés à l'endométriose, afin de témoigner et de donner espoir à toutes celles qui souffrent de cette pathologie et qui souhaitent devenir mères.
En 2013, mon mari et moi-même avons commencé à ressentir l'envie d'avoir un enfant. En 2014, au bout d'un an de tentatives vaines, nous nous sommes tournés vers des médecins spécialistes. Six mois plus tard, nous avons tenté une première injection d'hormones pour doper mes chances de grossesse. L'échographie réalisée dans ce cadre a toutefois révélé que j'avais de gros kystes aux ovaires. Des examens plus poussés ont finalement permis de diagnostiquer une endométriose sévère (heureusement pour moi asymptomatique) mais répandue un peu partout sur mes ovaires, mon appareil digestif et l'utérus. Le médecin qui me suivait m'a indiqué que je ne pourrai tomber enceinte qu'avec une fécondation in vitro, après avoir subi une opération destinée à retirer le maximum de lésions endométriosiques. Tout au fond de moi-même, j'ai toutefois toujours eu le sentiment que nous pourrions parvenir à avoir un enfant naturellement. Je craignais également l'opération. Finalement, deux ou trois seulement avant l'opération, j'ai appris que j'étais tombée enceinte de façon on ne peut plus naturelle. J'ai accouché, à l'âge de 35 ans, d'un petit garçon en pleine forme en juillet 2015. La grossesse et l'allaitement ont permis de faire régresser considérablement l'endométriose. En mars 2017, nous avons eu la joie d'accueillir un adorable deuxième petit garçon, qui là encore a été conçu de façon naturelle.
L'objet de ce message est de montrer que l'endométriose, même sévère, n'est pas synonyme d'impossibilité d'avoir un enfant. Une grossesse est le fruit du hasard : beaucoup de choses se passent dans la tête. Il faut donc positiver, rester zen et lâcher prise et surtout ne pas se dire qu'à cause de l'endométriose, vous ne réussirez pas à avoir d'enfants. Ma gynécologue et mon radiologue m'ont vivement incitée à écrire ce message, afin d'apporter mon témoignage qui est loin d'être isolé.
En réalité, je crois que le meilleur conseil qu'on nous ait donné, c'est de « le faire loyalement »:-), c'est à dire régulièrement les 2-3 jours précédents l'ovulation et pendant l'ovulation. Un conseil qui permet de joindre l'utile à l'agréable !
Je souhaite en tout cas à tous et à toutes plein de bonnes choses pour les années à venir et surtout de beaux bébés en pleine forme !!!