Faut-il se sentir honteux d'avoir pensé à la "délivrance" ?
Résolu22 réponses
Il n'avait, jamais fumé,
A eternit, il avait travaillé,
L'amiante,il avait respiré,
A 77 ans, elle l'avait rattrappé....
Les hopitaux, les rayons, les questions;
Puis la souffrance, et la résignation;
Qu'ai-je fais? sinon l'accompagner,
Lui dire, jour après jour,que je l'aimais...
Lui cacher ,que mes prières,
Etaient de le voir partir, mon père.
Il s'est eteind dans mes bras,
Je n'ai pas pleurer pour ça...
J'ai juste demandé à "dieu",
De le recevoir dans ses cieux
Non , je n'ai pas de remords, quand on voit quelqu'un souffrir, que tout espoir est enfui, pourquoi ne pas écouter son regard qui supplie?
Non au contraire, car il faudrait être bien égoiste pour souhaiter à une personne que l'on aime de continuer à souffrir, alors que l'on sait qu'il n'y a plus d'espoir de guérison.
je pense comme brigitte-
voir souffrir les autres est une grande souffrance aussi pour soi même-
la délivrance, c'est la mort-
la mort est plus douce que la souffrance-
Non ! je ne suis pas honteuse de dire " j'aimerais que ma mère parte sereinement " !
Elle ne va pas bien et ça dure ! Elle n'est plus ma confidente ! car trop mal , ne pensant qu'à se maux , ayant peur de mourir , étant toujours allongée car plus de goût , n'attend que ses enfants et ne veut personne d'autre qu'eux !
Je ne sais si l'ALZEIMER a commencé ( 87 ans )
Nonje n'ai aucune honte ! Annie
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Tout comme Annie, je ne me sentirai pas honteux d'avoir eu de telles pensées.
J'en parle en connaissance de cause puisque ma propre mère est actuelement dans une maison médicalisée d'où, vraisemblablement, elle ne sortira que pour aller dans sa dernière demeure.
Et parfois, je l'avoue, cette pensée me traverse, d'autant que, jour après jour, elle est un peu moins elle-même.
NON ... aucune honte de pouvoir voir un proche ne plus souffrir le marthyr...
et j'aimerai que l'on m'aide, car pour la personne qui est près du malade, et ne
peut rien faire !!!!!!!!!! LA LOI ..... c'est également un calvaire......
Ma mère me disait encore hier " Annie , j'ai peur de mourir ! j'ai 85 ans, et l'âge fait que je vais m'en aller ( mais elle a 87 ans = se trompe ) et je ne peux pas l'imaginer !
Pourtant , même si elle a plein de soucis de santé , depuis qu'elle est tombée de l'escalier de la cave ( fracture vertèbre ) et d ' autres chutes = elle a perdu tout espoir en la vie , et même si elle a toujours vécu sainement ( par la trouille d'un micobe ou ...trop de gras = cholestérol ) elle ne supporte plus une petite douleur et désespère de la vie , ainsi qu'avec le solitude ( pourtant vit avec mon jeune frère ) comme si elle était vraiment seule !
Elle appelle à l'aide l'un ou l'autre à l'aide !
Je lui dis " Maman , si tu vis encore 10 ans = tu auras perdu ces 10 ans parce que tu auras toujours eu peur "!
Bien sur je lui parle toujours sans un mot plus haut que l'autre et toujours choisi !
Mais ! que c'est dur !
Annie
C'est au contraire très naturel, en considération des souffrances du malade lorsque de toutes façons il n'y a pas d'amélioration significative et durable à espèrer. Mais c'est aussi normal pour ceux qui l'accompagnent : on ne se rend pas compte, si on n'a pas été confronter à cette situation, combien c'est lourd et épuisant. Il n'y a aucune culpabilité à sentir qu'on a atteint sa limite de résistance, et ça ne remet nullement en cause l'amour ou la compassion qu'on peut avoir en même temps.
Le jour ou je ne serais plus capable de vivre ,j'ai demandé a mon épouse d'abréger mes soufrançes .J'ai pas envie de vivre comme une plante!
Je suis d'accord avec Dolorès. Une loi : délivrance sans souffrance quand il n'y a plus d'espoir.. On euthanasie bien les bêtes. Pourquoi elles et pas nous.
Ma grand mère que j'adorait vient de partir après 13 ans de PARKINSON. je ne souhaité qu'une chose: qu'elle rejoingne mon grand père. C'est fait et c'est un grand soulagement , je n'en ai pas honte .Elle est beaucoup mieux la où elle est....
pourquoi avoir honte,je pense que c'est faire preuve d'amour envers la personne qui souffre.Surtout si celle-ci est consciente et la réclame.
Deux heures avant de partir,mon mari toujours conscient,m'a demandé si j'étais prete,j'ai répondue oui,nous avons discuter ensemble et il est parti en me serrant la main.Le deuil a été plus facile pour moi.
Françoise.
surement pas! enfin je le pense. "la délivrance" est un mot qu'il veut bien dire ce que ca veut dire, délivrer celui ou celle que l'on chéri de tout son coeur, de ses souffrances, que l'on ne peut malheureusement pas subir à leur place. C'est normal et celà veut dire que l'on participe à la souffrance avec eux avec tout notre amour amities
ABSOLUMENT PAS, j'aimerai que l'on me délivre si la loi le permettai....
j'ai vu mon père souffrir le marthyre, il y a tant de chose encore à faire, et légalement........ si on prenait enfin le problème sans se cacher la face, et faire l'autruche, toutes personnes confondues. Mais voilà, il vaut mieux voir les notres souffrir, et le vivre avec eux.
marie chacun fait selon sa religion ou sa conscience !!
elle avait 56 ansmoi 20ans
son regard était marqué de souffrances
rien à l'époque qu'attendre?maman était très croyante
des nuits entières à prier!!mon dieu que fait il
lui qui m'avait promis d'abréger ma douleur
maman on avait 20ans!!19ans et 21ans!!on comptait le temps
à tes côtés ,ce mal te rongeait et nous on pleurait!
de te voir disparaitre sans rien pour te soulager!
tu étais devenue trasparante dans ce grandlit d'ange !
non moi je ne veus pas subir cette déchéance pour mes enfants
j'y mettrai fin toute seule !!à moins que l'on vote la loi
avant et je l'adopterai !!!trop dure !!pour le reste de sa vie!!