Famille recomposée : l'arrivée d'un nouveau né
Elvire - 9 févr. 2024 à 08:35
5 réponses
J’ai deux fils de 17 ans et 12 ans d’une précédente union. Mon mari a lui deux filles de 16 ans et 14 ans.
On a choisi de s’installer très rapidement sous le même toit tout en respectant au mieux les relations des enfants. Dans les familles recomposées, beaucoup de parents décident de ne pas intervenir dans les décisions qui concernent leurs beaux-enfants. Nous, on n’a pas respecté ce schéma parce que cela fait partie de nos tempéraments. Quand j’achète des vêtements pour mes fils, j’en achète pour mes belles-filles, naturellement. On a intégré psychiquement nos beaux-enfants dans notre constitution familiale.
Quand je suis tombée enceinte et ça a été un cataclysme. Ni mon mari ni moi n’étions prêts à nouvelle possibilité familiale. Il se trouve que j’ai fait une fausse-couche rapidement. Mais cette expérience a ouvert un questionnement : Est-on certains de ne pas vouloir d’enfant ensemble ?
On est allé voir un psy pour en parler. J’attendais de ce travail qu’il me fasse passer à autre chose de façon objective. Et contre toute attente, mon mari a changé son regard. Il m’a dit : “On s’aime, on élève nos enfants ensemble, on s’admire. Ça fait sens de faire un enfant ensemble.”
Avoir un enfant un peu plus tard est une merveille (j'avais 42 ans). On est hyper joyeux. J’ai l’impression que les craintes de bien-faire ou les peurs n’ont plus lieu d’être, on est juste dans le plaisir du moment. Les enfants étaient tellement heureux !
Je ne regrette aucunement.
J’étais très opposée à l’idée de faire un troisième enfant. Mon conjoint, lui, n’en parlait pas tellement mais, moi, je me mettais une pression d’enfer. Je lui disais sans arrêt : “Je te préviens, je n’en referai pas…”
Il a laissé venir, il m’a laissé le temps de me reconstruire, ça a pris trois ans. Il ne m’a jamais mis la pression, au contraire. J’ai fini par me détendre et, au dernier moment, à 43 ans, j’ai lâché prise et j’ai refait un bébé.
Notre petite fille a 3 mois. Mes garçons sont gagas. J’ai dû faire taire des peurs, renoncer à des choses. Je suis très heureuse, même si la grossesse n’a pas été facile et qu’il aura fallu du temps.
Bonjour,
je suis en couple avec un papa de deux filles de 8 et 4 ans et demi, depuis 1 ans et demi. Nous avons 38 et 40 ans.
Nous avons décidé de faire un bébé, je suis à 6 mois de grossesse. Les filles sont très contentes. Mais c'est moi qui m'inquiète.
C'est déjà bizarre de faire une 1ere grossesse, en ayant déjà deux enfants (certes à mi-temps), je peux le constater avec des amies, enceintes également de leur premier.J'ai moins le temps de penser à la vivre pleinement, lire des tonnes des livres.
je suis inquiète pour la suite. Je pense que j'aimerai ce petit + et différemment des filles, même si je les aime comme les miennes. Je crois que le fait de le savoir me prépare à justement faire attention, mais j'ai peur de faire une trop grande différence.
Je suis maman d'une grande fille de 12 ans et mon conjoint a 2 garçons de 5 et 7 ans. Nous allons avoir un enfant ensemble, la naissance est prévue dans 2 mois.
Le problème qui se pose est que nous n'avons pas suffisamment de chambres pour pouvoir en faire une pour le bébé. Je pensais faire cohabiter les enfants de mon conjoint dans la même chambre afin de pouvoir en avoir une pour le bébé. Le fait qu'il n'ai pas de chambre alors que les 2 autres chambres seront inoccupées les 3/4 du temps ne me convient pas.. Le truc, c'est que j'ai l'impression d'être égoiste et que ca va semer la zizanie dans notre famille... L'arrivée d'un bébé n'est vraiment pas de tout repos. Je suis loin d'avoir toutes le réponses, je cherche encore des solutions.
Je pense que tu te prends trop la tête. Même si vous n'étiez pas une famille recomposée et que vous soyez le père et la mère de tous les enfants, ce serait aussi la solution qui s'impose.
La fille : une chambre
Les 2 garçons : une chambre partagée car de même sexe et d'âge rapproché
Le bébé : une chambre car a besoin de calme et de tranquillité en journée.
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Posez votre questionMes garçons de 6 ans ont tout de suite été heureux d’avoir une petite sœur. Pour mon beau-fils de 19 ans, en revanche, cela a été plus compliqué, d’autant qu’il ne venait pas très souvent à la maison. Il y a eu comme une barrière entre eux. Mais quatre ans plus tard, lorsqu’une autre princesse a pointé son nez, j’ai senti chez lui aussi une satisfaction d’être à nouveau grand frère. Et aujourd’hui, il n’y a plus “le tien”, “les miens” ou “les nôtres”, il y a juste une famille.
Je pense que c'est avant tout une histoire de temps, de patience et d'amour. :)