TDA

Lennie777 - 19 juin 2013 à 15:45
 Reese62 - 4 juil. 2013 à 09:41
Bonjour,

Ma fille de 8 ans vient d'être évaluée pour un TDA. Selon les tests, elle a tout le potentiel et l'intelligence pour réussir à l'école et elle est en échec dans la plupart de ses cours. Selon les tests également, elle a un trouble au niveau de l'attention. La psychologue de l'école va envoyé ses résultat au médecin de famille. Mais ce médecin ne jure que par le Ritallin. Elle ne veut pas offrir d'autres possibilités pour soulager ses problème de concentration. Est-ce un manque de magnésium? Est-ce un manque de sommeil? Ma fille est également opposante et un peu impulsive. Elle est aussi très anxieuse. Avez-vous des conseils? Merci

5 réponses

Bonjour,

Qui lui a fait faire ce test ? Et que préconise la psychologue scolaire ? Consultez plutôt des pédo-psy qui ont l'habitude de ce genre de soucis et qui connaissent peut-être une meilleure solution.

Bon courage !
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Reese62 Messages postés 1 Date d'inscription mercredi 3 juillet 2013 Statut Membre Dernière intervention 3 juillet 2013 1
3 juil. 2013 à 15:02
Bonjour,
J'ai mon fils de 9 ans qui rencontrent les mêmes problèmes et je suis passée par une psychologue qui a vu un trouble de l'attention auditive. Il a ensuite eu une consultation avec une neuro-pédiatre et d'une neuro-psychologue. Cette dernière lui a confirmé son trouble de l'attention auditive et d'un trouble assez sérieux au niveau de la mémoire du travail. Il est impulsif, très émotif, très anxieux et n'a pas confiance en lui. Depuis quelques semaines il est suivi par une orthophoniste et j'essaie de lui avoir une AVS pour l'année scolaire prochaine.
Depuis qu'il est suivi par l'orthophoniste, il a repris un peu confiance en lui, mais il faut le suivre et l'accompagner pour tout. Bon courage pour la suite, tenez bon les médicaments ce n'est pas la solution si elle n'est pas hyperactive.
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Bonjour,
Mon fils aîné, âgé de 8 ans, a lui aussi été diagnostiqué pour un trouble de l'attention (léger, sans véritables hyperactivité ni impulsivité), par sa pédiatre, suite à un questionnaire en 3 volets rempli par son institutrice, son père et moi-même (nous habitons au Québec, je vais essayer de retourver le canevas et de vous le mettre à disposition). La recommandation de la pédiatre a été de le supplémenter en mélatonine (6 mg) une heure avant de se coucher, pour un endormissement plus rapide et une meilleure qualité de sommeil. Les résultats ont été fulgurtants: non seulement est-il devenu plus concentré en 2 à 3 semaines, mais les problèmes d'énurésie nocturne (pipi au lit) ont également disparu.
Ce n'est évidemment pas une recette magique, car il a toujours besoin d'être ramené à la réalité, puisqu'il est d'une nature anxieuse et hypersensible en même temps que très rêveuse et imaginative, et part à imaginer toutes sortes de scenari avec tout et n"importe quoi (fait des personnages avec ses gommes et ses crayons, part dans les nuages en regardant par la fenêtre, etc.), mais il y a eu une très nette amélioration dans son comportement en classe et face aux devoirs.
À celà, vous pouvez ajouter une supplémentation en Omega 3 (pas 3-6-9, juste 3), reconnus pour leurs bénéfices sur l'équilibre cérébral et nerveux) et aussi, ça ne fait pas de mal si bien dosé, vitamine B, D, magnésium et calcium.
Mon fils est par ailleurs dyslexique, ce qui est souvent en lien avec l'e déficit d'attention, et sera évalué par une orthophoniste dans les semaines qui viennent. Je pourrai vous donner certains trucs qu'elles m'aura transmis si vous le souhaitez (en dehors de la patience et de la persévérance!).
À l'école, l'orthopédagogue a expérimenté la méthode des "isoloirs" avec des enfants plus jeunes, avec beaucoup de succès. Pour ce qui est de mon fils, sa table a été séparée des autres et la diminution de stimuli subséquente a été bénéfique.
Peut-être également consulter un neuro-psychologue pour reconfirmer/affiner le diagnostique?
Bon courage pour tenir tête au corps médical et aux enseignants qui veulent médicamenter les enfants à tout prix pour avoir la paix et passer à autre chose. Je vous souhaite beaucoup de patience!
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Le médecin de famille n'est définitivement pas le plus approprié pour s'occuper des problèmes de tda. Surtout si elle est fermée et ne veut rien savoir d'autre que "prenez cette pastille et ne m'embêtez plus". Les pastilles peuvent parfois aider mais elles ne devraient pas être le premier recours, ni surtout le seul. Un bon bilan psychologique pour cerner le problèmes et définir la marche à suivre, un bon thérapeute (les thérapies les plus complètes sont les cognitives comportementales) aident énormément.
De nombreuses voix indiquent que la piste alimentaire est à étudier. Aller sur cette page, elle donne de précieux conseils : http://www.nutranews.org/sujet.pl?id=317
Il faut tout d'abord faire des analyses pour voir si ta fille a des carences, et si c'est le cas, les compenser (par exemple grace à des compléments alimentaires).
Ensuite, analyser aussi si elle n'aurait pas une intolérance au gluten ou à la caséine du lait (peptides opiacés), et éventuellement aux agrumes. Si c'est le cas, un régime s'impose, des groupes de céliaques et une nutritionniste sauront t'accompagner, et il existe de nombreux livres de recettes adaptées.
Eliminer ou réduire drastiquement le sucre. Utiliser stevia, xilitol, à la rigueur sirop d'agave ou miel.
Eliminer au maximum les additifs alimentaires, tout particuilèrement le benzoate de sodium, les colorants, et les phosphates (c'est compliqué, ils sont partout).
Vérifier si elle n'aurait pas une intoxication aux métaux lourds, et si c'est le cas, la désintoxiquer.
Pour résumer : éliminer au maximum additifs, spécialement colorants, benzoate, phosphates, sucre, et, si nécessaire, gluten, caséine et agrumes. Donner, si nécessaire, des compléments de fer, zinc, magnésium, vitamines B, vitamine C, probiotiques, acides gras. Vérifier une éventuelle intoxication aux métaux lourds.
L'interet de cette démarche, c'est qu'on n'avance pas à l'aveugle. On vérifie d'abord que le problème existe (intolérance, carence, etc...) et on agit en conséquence, comme on le ferait pour n'importe quelle personne, avec TDA ou pas. En supprimant additifs, exces de sucre, on mange plus sainement. Toute la famille peut se mettre à ce régime, car on cherche justement à ce que l'alimentation soit le plus complète et saine possible. S'il faut éliminer gluten et lait, ça se complique, mais si ta fille les supporte mal, on n'a pas le choix.
Tu te dis que pour éliminer tous ces aliments préparés, il va te falloir passer beaucoup de temps aux fourneaux et tu ne vas pas pouvoir ? Privilégie les préparations simples, un steak haché, un filet de poisson avec une boite de mais, c'est pret en 5 minutes et c'est sain. Une bonne cocotte ultra rapide, un robot type Chef 2000 , des légumes surgelés déjà découpés, une cuisson au four, ça facilite grandement la vie et permet de faire "maison" sans y passer des siècles.
On parle aussi du neurofeeback comme technique qui donne des bons résultats.
Le sommeil et l'activité physique sont également bénéfiques. Des tisanes ou de huiles essentielles ne peuvent pas faire de mal. Limiter les écrans en tout genre et privilégier des dessins animés calmes (pas tant sur le contenu que sur le défilement des images). Cela permet d'alterer le moins possible le fonctionnement du cerveau.
Surement ton médecin rira doucement en te disant que si tu veux essayer de la poudre de perlimpinpin c'est ton problème, que si tu penses qu'un simple régime sauvera ta fille tu es bien innocente, mais on ne complémente que les enfants ayant une carence vérifiée, on ne met au régime que les enfants ayant une intolérance vérifiée, donc dans tous les cas l'adaptation de l'alimentation est justifiée. Et souvent elle donne des résultats sur le TDA. Et si elle n'en donnait pas (mais le plus souvent, ça marche), ça ne pourra que faire du bien à tes enfants de manger moins de sucre, moins de colorants et d'additifs en tout genre.
On donne bien des régimes pour le diabète, le cholesterol, pour la maladie céliaque. Ça ne me parait pas absurde de penser que certains aliments ont des effets moins voyants mais plus surnois et qu'ils peuvent etre impliqués dans des dysfonction du cerveau.
Je te conseille d'explorer des voies alternatives. Les médecins sont souvent trop conformistes et trop enclins à ne donner que la pastille qui leur permet de ne pas se compliquer la vie. Je pense qu'il vaut mieux chercher à éviter ce qui abime le cerveau de ta fille plutot que de laisser faire et donner des pastilles pour arranger (superficiellement) ce qui est en train de s'abimer. Et les pastilles seront toujours là si tu décidais d'y avoir recours.
Bonne chance quoi qu'il arrive, ce n'est jamais simple.
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Merci pour tous vos conseils. Le corps médical quant à mon cas a été très compréhensif, et surtout rapide par rapport à d'autres cas dans la même école que mon fils. La neuropsychologue qui lui a fait les tests, est, elle même atteinte de problèmes d'attention et de mémoire du travail donc elle sait et, est tout de suite plus à l'écoute de l'enfant. De part sa propre expérience, elle comprend l'anxiété, le manque de confiance en soi et le sentiment d'échec de mon fils. Elle a réussi à lui faire prendre conscience qu'il était capable, puisqu'elle a réussi à devenir médecin malgré ses problèmes et qu'il n'était pas "nul" comme il le pense. Ca lui a fait énormément de bien de s'entendre dire toutes ses choses. Il mettra un peu plus de temps qu'un enfant dit "normal" c tout. Moi-même dyslexique et dyscalculique non diagnostiquée dans mon enfance je ferais tout pour aider et soutenir mon fils car je sais ...... Beaucoup de patience, de persévérance d'amour viendront à bout de ce problème !
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