Relation difficile avec ma fille de 14 ans
Amarie12
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Modifié par imagine7 le 3/01/2014 à 22:43
A chaque âge son langage Messages postés 18 Date d'inscription mercredi 31 juillet 2013 Statut Membre Dernière intervention 13 mars 2014 - 16 janv. 2014 à 09:16
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2 réponses
Utilisateur anonyme
3 janv. 2014 à 22:41
3 janv. 2014 à 22:41
Bonjour,
Effectivement ce n'est pas simple, malheureusement ( si je puis dire), votre situation n'est pas isolée.
Essayez de demander à votre fille ce qui ne va pas, tout en restant vous-même très calme. Rappelez-lui qu'elle est sous votre toit, mineure et que c'est bien vous qui avez l'autorité. Vous demandez à être respectée et obéie. Dites-lui qu'elle pourra user de son autorité auprès de ses propres enfants et de son compagnon, lorsqu'elle sera autonome et responsable.
Il va sans dire que l'humiliation dont vous avez été victime doit être rediscutée rapidement avec elle. Parlez-lui et montrez-lui votre souffrance due à son comportement, et rassurez-la en souhaitant l'aider mais en ne cédant jamais à ses caprices.
En utilisant quelques mots forts sur un ton calme, cela provoquera un retentissement en elle.
Un rendez-vous dans un Centre Médico-Psychologique ( CMP) serait pour elle un moyen d'évacuer les raisons de son agressivité à votre égard. Au centre avec une psy, vous pourrez reparler de la pension, mais je crains que cela ne soit pas la solution (fugue).
Cordialement
Effectivement ce n'est pas simple, malheureusement ( si je puis dire), votre situation n'est pas isolée.
Essayez de demander à votre fille ce qui ne va pas, tout en restant vous-même très calme. Rappelez-lui qu'elle est sous votre toit, mineure et que c'est bien vous qui avez l'autorité. Vous demandez à être respectée et obéie. Dites-lui qu'elle pourra user de son autorité auprès de ses propres enfants et de son compagnon, lorsqu'elle sera autonome et responsable.
Il va sans dire que l'humiliation dont vous avez été victime doit être rediscutée rapidement avec elle. Parlez-lui et montrez-lui votre souffrance due à son comportement, et rassurez-la en souhaitant l'aider mais en ne cédant jamais à ses caprices.
En utilisant quelques mots forts sur un ton calme, cela provoquera un retentissement en elle.
Un rendez-vous dans un Centre Médico-Psychologique ( CMP) serait pour elle un moyen d'évacuer les raisons de son agressivité à votre égard. Au centre avec une psy, vous pourrez reparler de la pension, mais je crains que cela ne soit pas la solution (fugue).
Cordialement
A chaque âge son langage
Messages postés
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16 janv. 2014 à 09:16
16 janv. 2014 à 09:16
Bonjour Amarie12 !
La situation que vous décrivez est douloureuse. Pour vous, pour votre fille ainée et pour la plus jeune. Aucune de vous trois ne tire satisfaction de ce que vous vivez aujourd'hui. Et vous le savez, puisque vous écrivez ici, la situation doit radicalement changer rapidement.
Vous parlez de votre séparation depuis 1 an. Je suppose que vous parlez de la séparation d'avec le père de vos filles ? Vous parlez de garde exclusive, cela veut-il dire que vos filles ne voient jamais leur père ? Dans tous les cas, comment vos filles (et en particulier la plus jeune) vivent cette absence de leur père ? C'est une piste à creuser...
De plus votre plus jeune fille est vraisemblablement en pleine puberté. Cela signifie qu'elle vit une tornade, une révolution dans son corps, qu'elle ne maîtrise pas encore. Il est possible que cette tornade physiologique soit aussi dans sa tête. Si c'est le cas elle ne sait plus où, à qui se raccrocher. Et d'ailleurs quels sont ses rapports avec sa soeur ainée (outrée par le comportement de la cadette) ?
Ne lui laissez pas le choix d'une consultation soit avec un psychologue, soit avec un(e) conseiller conjugal et familial ( ou un éducateur à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle). Ils seront à même de poser des mots sur ses maux, de lui faire prendre conscience de ses "tornades". C'est seulement après une telle prise de conscience qu'elle sera capable de voir, d'entendre votre souffrance et à quel point vous l'aimez.
Ne l'abandonner pas ! (à votre tour, peut-être, si le papa n'est plus présent)
La pension est une menace, mais seuls les enfants, les jeunes bien dans leur tête y trouvent un intérêt.
Courage, vous êtes forte, et vous vous donnez les moyens de sortir de cette spirale : BRAVO !
Bien cordialement.
La situation que vous décrivez est douloureuse. Pour vous, pour votre fille ainée et pour la plus jeune. Aucune de vous trois ne tire satisfaction de ce que vous vivez aujourd'hui. Et vous le savez, puisque vous écrivez ici, la situation doit radicalement changer rapidement.
Vous parlez de votre séparation depuis 1 an. Je suppose que vous parlez de la séparation d'avec le père de vos filles ? Vous parlez de garde exclusive, cela veut-il dire que vos filles ne voient jamais leur père ? Dans tous les cas, comment vos filles (et en particulier la plus jeune) vivent cette absence de leur père ? C'est une piste à creuser...
De plus votre plus jeune fille est vraisemblablement en pleine puberté. Cela signifie qu'elle vit une tornade, une révolution dans son corps, qu'elle ne maîtrise pas encore. Il est possible que cette tornade physiologique soit aussi dans sa tête. Si c'est le cas elle ne sait plus où, à qui se raccrocher. Et d'ailleurs quels sont ses rapports avec sa soeur ainée (outrée par le comportement de la cadette) ?
Ne lui laissez pas le choix d'une consultation soit avec un psychologue, soit avec un(e) conseiller conjugal et familial ( ou un éducateur à la Vie Relationnelle Affective et Sexuelle). Ils seront à même de poser des mots sur ses maux, de lui faire prendre conscience de ses "tornades". C'est seulement après une telle prise de conscience qu'elle sera capable de voir, d'entendre votre souffrance et à quel point vous l'aimez.
Ne l'abandonner pas ! (à votre tour, peut-être, si le papa n'est plus présent)
La pension est une menace, mais seuls les enfants, les jeunes bien dans leur tête y trouvent un intérêt.
Courage, vous êtes forte, et vous vous donnez les moyens de sortir de cette spirale : BRAVO !
Bien cordialement.