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En couple depuis 5 ans, je suis mère de 3 enfants. Mon ami en avait 2 de son côté. Ensemble, nous avons décidé de faire un enfant qui a aujourd'hui 14 mois. Aujourd'hui, je n'éprouve plus vraiment de sentiments pour le père. Il est toujours après mes 3 enfants. Il les fâche sans arrêt. Par contre, moi, je ne peux rien dire à ses enfants à lui. Je suis dans une impasse. Mes enfants et moi en avons marre de cette situation. Que va devenir ma fille de 14 ans dans tout ça ? Aidez-moi.
Nous sommes une famille recomposée depuis un an. J'ai 2 filles en garde alternée, et je suis d'accord avec Laëtitia, tu dois prendre ta place parce que tu les élèves. Tu n'es pas leur père mais tu es responsable d'eux, ils doivent t'obéir et te respecter.
En revanche, j'ai un autre souci : mon homme a 3 garçons que nous ne voyons qu'un week-end sur 2 et la moitié des vacances. Et vis-à-vis d'eux, j'ai du mal à prendre mes marques. Comme on ne les a pas souvent, ils essaient de profiter de la situation (l'un boude, l'autre fait des colères, etc). Je m'impose par moment parce que je suis chez nous (et que je suis responsable d'eux) mais parfois ils me font bien sentir que je ne suis pas grand chose pour eux. Leur père compte plus que moi (et c'est normal) mais s'ils peuvent m'éviter, ils le font.
Auriez-vous des conseils ? Comment faire quand on garde des enfants si peu de temps et que l'on veut qu'ils soient contents de venir tout en ne voulant pas se faire marcher dessus ?
Salut Valérie.
Je suis Jean MULAJA. Entant que membre d'une famille recomposée, je crois que vous ne devriez pas vous imposer. Faites leur voir que vous n'êtes pas venue remplacer personne et que c'est le destin qui vous lie. Lorsque moi j'ai su que celle qui m'a fait grandir n'était pas ma mère, j'ai déclaré une bataille dont le vainqueur et le vaincu étaient connus d'avance. Mais j'ai fini par me rendre compte que je ne voulais pas comprendre. Parlez leur en toute gentillesse et simplicité. Surtout, laissez vous faire. En fin de compte ils pourront vous présenter des excuses. L'acceptation de la réalité et de l'existence du problème est pour moi la première voie qui mène à la résolution de celui-ci. Merci et bon courage. Si vous sentez l'envie de me faire quelques lignes, je suis d'accord.
Amicalement.
