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Utilisateur anonyme
9 févr. 2013 à 13:29
9 févr. 2013 à 13:29
Bonjour,
Des réponses il y en a forcément. L'équipe d'enseignant, doit réagir par peur de ce qui s'est passé dans une école dernièrement, ce qui n'est pas terrible comme attitude.
Le fait qu'il décroche n'est pas important, ce qu'il faut dans un 1er temps c'est lui redonner gout à la vie. Vous pouvez lui proposer des activités chez vous pour commencer puis des activités extérieures après. Avez-vous la possibilité de partir quelques jours loin de chez vous avec lui ?
Si oui alors prenez du temps pour lui, la mer et son odeur à des effets positifs contre le stress, l'anxiété. Cela a l'air bête mais avant de le faire parler, il faut qu'il se change les idées, et que tout ne tourne pas vers une résolution, puisque lui-même doit être perdu et déboussolé.
Des réponses il y en a forcément. L'équipe d'enseignant, doit réagir par peur de ce qui s'est passé dans une école dernièrement, ce qui n'est pas terrible comme attitude.
Le fait qu'il décroche n'est pas important, ce qu'il faut dans un 1er temps c'est lui redonner gout à la vie. Vous pouvez lui proposer des activités chez vous pour commencer puis des activités extérieures après. Avez-vous la possibilité de partir quelques jours loin de chez vous avec lui ?
Si oui alors prenez du temps pour lui, la mer et son odeur à des effets positifs contre le stress, l'anxiété. Cela a l'air bête mais avant de le faire parler, il faut qu'il se change les idées, et que tout ne tourne pas vers une résolution, puisque lui-même doit être perdu et déboussolé.
Utilisateur anonyme
11 févr. 2013 à 12:58
11 févr. 2013 à 12:58
Bonjour,
Votre médecin traitant doit pouvoir vous aider en permettant un arrêt scolaire.
Par la suite un bilan du psychologue qui indique que votre enfant subit un harcèlement, une pression etc de la part du corps enseignant et/ou élèves.
Il est évident que les professionnels ne peuvent pas être sourd et aveugle devant sa détresse, et sa fragilité psychologique. Mais vous devez vous battre pour lui. Ne pas laisser le poids des formalités prendre le dessus sur la santé de votre fils.
Donnez de vos nouvelles si cela ne vous dérange pas.
Cordialement,
Soraya.
Votre médecin traitant doit pouvoir vous aider en permettant un arrêt scolaire.
Par la suite un bilan du psychologue qui indique que votre enfant subit un harcèlement, une pression etc de la part du corps enseignant et/ou élèves.
Il est évident que les professionnels ne peuvent pas être sourd et aveugle devant sa détresse, et sa fragilité psychologique. Mais vous devez vous battre pour lui. Ne pas laisser le poids des formalités prendre le dessus sur la santé de votre fils.
Donnez de vos nouvelles si cela ne vous dérange pas.
Cordialement,
Soraya.
kalee34
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lundi 18 mars 2013
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18 mars 2013 à 10:38
18 mars 2013 à 10:38
je suis touchée par votre histoire,d'autant qu'elle éveil des souvenirs...bien que mon fils soit plus jeune,il à tenter de se jeter par la fenêtre à 2 reprises,avant même d'avoir ses 10 ans, subissant un mal être dont j'étais consciente mais dont j'ignorais l'ampleur...mon fils n'entre pas dans le "moule" que la société impose,alors qu'il est d'une sensibilité à fleur de peau,il sait bien qu'il est "différent",pas seulement parce qu'il est dyspraxique,et que ça lui à causer bien des soucis à l'école avant qu'on le prenne en charge...il l'est dans sa façon d'être et du coup il n'est pas à l'aise avec ses camarades qui l'on pris en bouc émissaire,le harcelant jusqu'à en arrivé à des effets de meutes ultra violent qui l'on conduit à vouloir en finir...même si après discutions,il ne souhaitais pas "mourir"...vous êtes bien placé pour savoir que c'est douloureux pour une mère.
concrètement, j'ai tout tenter, alerter...bilanter mon fils par de nombreux médecins ( psychiatre,neuropédiatre,psychomotricien,etc...) fait un dossier au cmpp qui regroupe en général tout les professionnels dont l'enfant peut avoir besoin,pour finir à la mdph...( à cause de sa dyspraxie)
néanmoins, mon fils n'à jamais rencontré de soutien de la part des enseignants.
pour votre fils pourquoi ne pas conserver une scolarité à domicile???inscrivez le à une activité en rapport avec les animaux...ça bcps aider le mien à se "calmer" ...
je n'ai pas de conseil réellement,parce qu'aujourd'hui mon fils à 11 ans et que rien n'est gagner encore,et qu'il n'y à malheureusement pas de mode d'emploi...
juste qu'il faut essayer encore et toujours,et qu'à force de les aimer...
bon courage à vous
concrètement, j'ai tout tenter, alerter...bilanter mon fils par de nombreux médecins ( psychiatre,neuropédiatre,psychomotricien,etc...) fait un dossier au cmpp qui regroupe en général tout les professionnels dont l'enfant peut avoir besoin,pour finir à la mdph...( à cause de sa dyspraxie)
néanmoins, mon fils n'à jamais rencontré de soutien de la part des enseignants.
pour votre fils pourquoi ne pas conserver une scolarité à domicile???inscrivez le à une activité en rapport avec les animaux...ça bcps aider le mien à se "calmer" ...
je n'ai pas de conseil réellement,parce qu'aujourd'hui mon fils à 11 ans et que rien n'est gagner encore,et qu'il n'y à malheureusement pas de mode d'emploi...
juste qu'il faut essayer encore et toujours,et qu'à force de les aimer...
bon courage à vous
Merci Kalee34. Votre témoignage est très touchant. J'imagine qu'à l'âge de votre fils, ce doit être peut être encore plus douloureux car c'est si jeune! Comment imaginer que notre enfant à cet âge ait de telles souffrances? Nous avons envisagé de le déscolariser mais cette solution ne peut être envisagée que si 'un des parents est à la maison et ce n'est pas notre cas...Il se raccroche à un nouveau sport qu'il a découvert (base ball) parce que je sais que là bas il n'est pas jugé et on lui reconnait des qualités. Oui, vus avez raison pour les animaux. Nous avons pris un chaton juste après sa TS (on en avait déjà 2!) et il a reporté beaucoup d'affection sur lui et ses tris animaux sont pour lui une source énorme de réconfort.
Au collège, c'est de pire en pire et je ne veux même plus savoir si tout ce qu'il me dit est juste ou non. C'est hallucinant! Je n'ai plus du tout confiance en l'équipe éducative. Si ce que me dit mon fils est exact, alors le collège est vraiment un lieu moralement dangereux plus pour les enseignants que pour les élèves... On leur apprend l'indifférence, le mépris, et surtout à se fondre dans un moule, celui dont vous parlez...La différence fait peur!
Je suis moi même enseignante et pourtant j'avoue que nombre de mes collègues (mais pas tous, il y en a des merveilleux!) ne savent pas gérer les différences. Et parfois les nient. C'est dramatique mais très courant au collège...
Et c'est vrai qu'avec deux fils ainés, cela fait 7 ans que je suis en contact direct avec LES collèges. C'est une catastrophe, mais surtout pour les garçons. Pourquoi?
Si près de chez vous vous avez la chance d'avoir un collège alternatif, il faut y mettre votre enfant. Ou alors être très vigilante si votre enfant est déjà fragilisé dans le système. Moi je me suis trop souvent tue par respect pour mes collègues. Et mes enfants ont payé mes silences...Le système va mal et nos enfants ne devraient pas en faire les frais.
Les deux psys qui suivent notre fils (dont un du centre spécialisé du service du Dc Pommereau) nous ont fortement déconseillé de le changer de collège pour le dernier trimestre. A 3 mois du brevet, de la fin de l'année.Et pour le mettre où?
Etrangement, il accepte à nouveau de dialoguer avec moi alors j'en profite. Oui, leur dire qu'on les aime, le leur montrer...sans pour cela être envahissante, respecter son espace. On ne nous apprend pas à être parent ou bien dans les livres. Et là tout est si beau, si lisse...Le poids de cette société "parfaite", idéale...
Je suis effarée de voir le nombre de TS chez ces jeunes enfants. C'est important de tisser des liens, de témoigner..Merci à vous
Au collège, c'est de pire en pire et je ne veux même plus savoir si tout ce qu'il me dit est juste ou non. C'est hallucinant! Je n'ai plus du tout confiance en l'équipe éducative. Si ce que me dit mon fils est exact, alors le collège est vraiment un lieu moralement dangereux plus pour les enseignants que pour les élèves... On leur apprend l'indifférence, le mépris, et surtout à se fondre dans un moule, celui dont vous parlez...La différence fait peur!
Je suis moi même enseignante et pourtant j'avoue que nombre de mes collègues (mais pas tous, il y en a des merveilleux!) ne savent pas gérer les différences. Et parfois les nient. C'est dramatique mais très courant au collège...
Et c'est vrai qu'avec deux fils ainés, cela fait 7 ans que je suis en contact direct avec LES collèges. C'est une catastrophe, mais surtout pour les garçons. Pourquoi?
Si près de chez vous vous avez la chance d'avoir un collège alternatif, il faut y mettre votre enfant. Ou alors être très vigilante si votre enfant est déjà fragilisé dans le système. Moi je me suis trop souvent tue par respect pour mes collègues. Et mes enfants ont payé mes silences...Le système va mal et nos enfants ne devraient pas en faire les frais.
Les deux psys qui suivent notre fils (dont un du centre spécialisé du service du Dc Pommereau) nous ont fortement déconseillé de le changer de collège pour le dernier trimestre. A 3 mois du brevet, de la fin de l'année.Et pour le mettre où?
Etrangement, il accepte à nouveau de dialoguer avec moi alors j'en profite. Oui, leur dire qu'on les aime, le leur montrer...sans pour cela être envahissante, respecter son espace. On ne nous apprend pas à être parent ou bien dans les livres. Et là tout est si beau, si lisse...Le poids de cette société "parfaite", idéale...
Je suis effarée de voir le nombre de TS chez ces jeunes enfants. C'est important de tisser des liens, de témoigner..Merci à vous
9 févr. 2013 à 22:50