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Bonjour,
Je sais que le sujet est tabou. Quand on est maman, on n'a pas le droit de dire qu'on a regretté une grossesse... mais ça peut arriver.
Moi, j'aime mon fils de tout mon cœur, mais si c'était à refaire, je ne le referais pas. J'ai été maman trop jeune, je n'ai pas pris les bonnes décisions. J'ai un peu l'impression d'être passée à côté de ma vie...
Ce qui ne m'empêche pas d'aimer mon enfant plus que tout !! Mais je me demande souvent à quoi ressemblerai ma vie sans lui ? Tout ce que je sais, c'est que mon petit Noam (j'ai volontairement changé le nom) restera fils unique, je ne souhaite pas avoir d'autres enfants.
Suis-je la seule dans ce cas là ?
Bonjour,
Oui, ça m'est arrivé, mais j'ai eu recours à un IVG. Nos expériences sot bien différentes mais on a un point commun : moi aussi je me demande souvent à quoi ressemblerait ma vie avec ce bébé.
Je crois que peu importe nos choix, nos expériences et nos décisions, nous sommes toutes pareilles. Ce sujet nous touche toutes profondément et même si c'est encore tabou, sachez que vous n'êtes pas seule.
Bonjour,
Pour ma part, j'ai regretté d'avoir été maman si jeune. Si j'avais su, j'aurais attendu au moins 5 ans avant d'avoir ma fille. On ne nous prépare pas assez à ce chamboulement je trouve.
Ma fille a été un ras de marée d'amour... mais ras de marée quand même. J'ai du être adulte plus tôt que mes amis autour de moi. Ce sont des années que je ne rattraperai jamais, mais je vois le bon côté des choses : quand mes amies seront encore dans les couches et les galères, ma fille sera grande et autonome.
:)
Bonjour,
Le regret maternel est un vrai tabou qu'il est primordial de briser. Je n'en suis pas personnellement "victime", mais j'ai pu voir ma soeur sombrer à cause de ça.
Ce qu'elle m'expliquai, c'est qu'elle ne regrette pas son enfant, mais d'être devenu mère. C'est encore un peu compliqué à comprendre car le rôle de mère est indissociable du fait d'avoir un enfant.
Au départ elle pensais faire une dépression post partum... mais ça a duré. Pour elle, la maternité heureuse et épanouie n'était qu'un mythe. Elle a détesté les obligations et l'attention permanente que demande un nouveau-né. Sans parler de la charge mentale !
Aujourd'hui son fils a grandit et gagné en autonomie. Je sens que cette situation l'apaise un peu, la soulage, mais il ne change pas sa pensée profonde : celle qui lui dit qu'elle déteste être mère et que si elle avait su ce qui l'attendait, elle n'aurait pas fait ce choix.
La phrase qui dit "on ne nait pas mère, on le devient" n'a jamais sonné aussi juste.
Bon courage à toutes
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Posez votre questionBonjour,
Je trouve que la parole se libère peu à peu à ce sujet. J'ai vu récemment qu'Alexandra Sublet en parlait dans un livre et dans un spectacle. Bon, après je ne suis pas sûre qu'il s'agisse du regret maternel, mais plus des difficultés liées à la maternité.
En tout cas les langues se délient et c'est une bonne chose je trouve.
D'ailleurs je me demande... Pensez-vous que le regret paternel existe ?